Ikki Invité
| Sujet: Le point de départ vers une nouvelle vie Mer 22 Fév - 19:19 | |
| L’île de la mort, ainsi le sort avait décidé que c’était ici que je devais y former pour devenir chevalier. Des années passèrent après avoir obtenu valeureusement mon armure, mais à quel prix ? J’avais en effet perdu ce que j’avais de plus cher dans ma vie, ma douce et tendre Esméralda dont mon cœur était remplie de joie à chaque fois que j’entendais sa voix. Ma victoire sur la fatalité du destin me laissait donc un goût amère dans la bouche, pire cette douloureuse épreuve avait fait ressurgir en moi les démons du passé qui étaient enfouie depuis des années réveillant ainsi ma haine et ma colère envers l’humanité. C’était un sentiment que j’avais appris à connaître depuis que j’ai débarqué sur cette île alors que je n’avais qu’à peine une dizaine d’année. Mon armure brillamment remporté et collée sur les parties de mon corps je tenais le corps de ma bien aimée qui agonisait alors que je venais juste de tuer son pèreEsméralda, non Esméralda, ne me quitte pas, tu es tout pour moi, tu verras je vais te soigner, tu t’en sortiras, mais par pitié ne m’abandonne pas, je t’aime !!!!Esméralda avant de mourir et de rendre son dernier soupir, eût le temps de m’avouer enfin ses sentiments, car elle savait que l’heure de son jugement dernier était sur le point d’arriver. Et elle ne voulait partir sans m’avouer pourquoi je la faisais tant sourire et la rendre heureuse à chaque fois que je lui prenais la main de manière gracieuse. Il faut dire qu’il était difficile de cachait ce qu’elle ressentait car elle savais au plus profond d’elle-même que se serait la dernière fois qu’elle aurait l’occasion de dévoiler ses émotions. Elle me caressa alors doucement mes cheveux de ces doigts délicats et m’embrassa tendrement, je sentais son doux aura envelopper mon corps, elle ne semblait exprimer aucun remord. Ce fût alors le moment le plus beau de ma vie, elle me sourit enfin et me dit avant sa finOh mon amour, ne soit pas triste, tu dois être fort comme tu l’as toujours été, je t’aime comme au premier jour où je t’ai connu. Alors sert moi une dernière fois, que je sente ton merveilleux cosmos doux et entourer mon cœur avant que la dernière lueur de vie en moi s’éteigne, je veux connaître cette instant de bonheur, alors je t’en prie oublie ta rancœur et aime moi comme la première où l’on s’est rencontré.Je la serrais alors contre mon bras, et je priais pour que ce merveilleux instant ne s’arrête jamais, car je l’aimais et je ne voulais pas perdre ce que j’avais de plus cher, le vent soudain se mis à se lever. Et le pire, que je craignais était sur le point de se produire quand mon amour rendu son dernier soupir et vécu son ainsi son dernier jour. J’étais désemparé, je me mis alors à pleurer toutes les larmes de mon corps, car ma destiné m’avait quitté et j’étais littéralement effondré devant la fatalité. Noooooooooooooooooon !!! Esmeraldas, pourquoi ? Je t’aimais, pourquoi le destin est si cruel, tu étais tout Je mis du temps à faire mon deuil, mes larmes séchées, j’enfermais alors ma tendre bien aimé dans un cercueil. Puis j’enterrai le tombeau prêt du bord d’une falaise dont je me sentais mal à l’aise car je savais que rien ne serait comme avant. Il était alors pour moi, de prendre le chemin qui m’était tracé, car je sentais qu’un terrible danger était sur le point d’arriver dans le domaine sacré.Je sens une énergie maléfique en direction du sanctuaire d’Athéna, je dois m’y rendre sans plus attendre, j’espère y retrouver mon frère, cela fait si longtemps que je n’ai plus eu de ses nouvelles.Aussitôt ses derniers mots et souhaits exprimés je pris alors la direction du sanctuaire. J’ignorai quel genre d’aventures m’y attendait mais une chose est sure, même si j’étais un chevalier d’Athéna je n’avais de compte à rendre à personne, j’avais vécu l’enfer et je ne voulais pas connaître un autre calvaire. Mes blessures avaient du mal à se refermer, et je préférais agir seul, comme un loup solitaire. Je détestais tout ceux qui m’avaient emmené sur cette île maudite, j’en voulais à Athéna et de m’y avoir envoyé et je n’éprouvai plus que haine envers ceux dont le feu allait bientôt se consumer. Néanmoins j’étais prêt à laisser ma colère de côté et à aider ce qu’il me restait de plus cher, à savoir mon frère cadet sans pour autant prêter serment et allégeance et à la déesse des arts et de la guerre car elle n’était pas ma mère et j’étais déterminé à lui faire comprendre. |
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